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Actualité agriculture Biologique

Le BIO cultive sa poussée


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Les menaces sanitaires dopent littéralement la demande des produits bio : croissance de 20 % par an en France depuis 1990.

Rassurant, désormais libéré de son image écolo baba cool, le bio (reconnaissable au logo AB, garantie de 95 % d’ingrédients biologiques au minimum) est entré dans les moeurs. Selon le baromètre 2005 de l’Agence Bio, réalisé par l’Institut CSA, près d’un Français sur deux mange bio, au moins occasionnellement... Ils étaient 37 % en 2003 et 44 % en 2004.

Garantis sans engrais, conservateurs ou pesticides, ces produits seraient bons pour la santé et l’environnement. Évidence ? Pas dans les faits : Les produits bio, ce n’est que 3,5 % de la consommation alimentaire, estime Henri Thépaut, le président de la Fédération nationale de l’agriculture biologique (FNAB), mais le potentiel de croissance est énorme : la demande est encore supérieure à l’offre, et la production biologique ne représente que 1,8 à 2 % de l’agriculture totale.

Depuis 10 ans, le nombre d’agriculteurs a triplé et les surfaces certifiées AB ont été multipliées par cinq. Dans un contexte de morosité alimentaire, il est remarquable que les Français s’intéressent de plus en plus à l’agriculture biologique se réjouit Élisabeth Mercier, directrice de l’Agence Bio.

Męme la grande distribution s’y est mise. Aujourd’hui, Monoprix, Carrefour, Cora ou Auchan proposent en moyenne quelque 300 produits et captent 52 % des achats sur ce marché. Ce qui ne fait pas baisser les prix pour autant... Au grand dam des consommateurs : 58 % des acheteurs de produits bio jugent anormal de payer plus cher, mesure le Baromètre CSA.

Mais la qualité a un prix, se défend Élisabeth Mercier. Produire selon les critères de l’agriculture biologique coûte cher : les rendements sont moindres et la main d’oeuvre employée 20 à 30 % plus importante que dans les cultures traditionnelles. Pour une agriculture beaucoup moins subventionnée...

Sandrine Allonier







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